ORCHESTRE DE LA SORBONNE

Ein deutsches Requiem occupe une place à part dans l’histoire de la musique sacrée. Brahms a d’ailleurs utilisé l’article « ein » (« un ») pour définir ce Requiem, comme s’il souhaitait insister sur le ton personnel de sa partition, composée à la suite de deux événements tragiques : la mort de Schumann et celle de sa mère.  Ecrit en allemand, le texte puise majoritairement dans le Nouveau Testament et délivre une vision sereine de la mort. On dit d’ailleurs que Brahms aurait préféré appeler cette œuvre un Requiem « humain ». Ancien chef associé de l’Orchestre national des Pays de la Loire, Vincent Barthe dirige l’Orchestre de la Sorbonne, rejoint pour l’occasion par deux chœurs : le chœur de l’Université et le chœur « Mélanges ». Les parties solistes sont tenues par deux jeunes voix : la soprano Véronique Housseau et le baryton Alejandro Gabor.

A. Pecqueur