Indéfectible virtuose, rattaché à la lignée de l’école russe de Heinrich Neuhaus, Martin Helmchen a cependant toujours choisi de mettre l’accent davantage sur la poésie que sur les effets de la musique. Défendant volontiers des répertoires plutôt rares – comme le Concerto pour piano de Dvorak, moins connu que ses cousins signés Schumann ou Grieg, qu’il avait donné il y a quelques années avec l’Orchestre de Paris –, il a conçu un programme, présenté en tournée et ici à la Seine Musicale, composé de miniatures qui s’enchevêtrent. Avec pour fil conducteur les Novelettes de Schumann, il tresse un parcours visitant les pages tardives de Liszt (Nuages gris, Bagatelle sans tonalité), une sarabande de Bach, un Regard de Messiaen ou encore une valse brillante de Chopin.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h30. Tél. : 01 74 34 53 53.
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