Quand on pense à Bruckner, c’est d’abord l’immensité de ses cathédrales sonores qui vient en tête – pas vraiment le répertoire de l’Orchestre de chambre de Paris. L’idée pourtant est excellente d’y programmer sa Deuxième Symphonie, rarement donnée, et qui, avec ses pauses telles les trouées lumineuses du gothique, esquisse davantage l’architecture symphonique qu’elle n’en exploite la puissance. En première partie, l’excellent Thomas Dausgaard dirige le Premier Concerto pour violoncelle de Chostakovitch, où le soliste (ici le brillant Jian Wang) dialogue avec le cor dans une ambiance douce-amère. Quelques jours plus tard, le directeur musical Douglas Boyd présente un programme comme il les affectionne, où le 20e siècle (ici, le Divertimento pour cordes de Bartók) fait écho aux classiques viennois (Symphonie n° 84 de Haydn et Concerto pour violon de Beethoven avec en soliste l’Écossaise Nicola Benedetti).
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h. Tél. : 01 49 52 50 50.
Entré au Répertoire de la Comédie-Française [...]
Une fête des sons et des vibrations [...]
Dans À la trace, Anne Théron s’associe à la [...]