La Confession d’un enfant du siècle
Avec un lyrisme mâtiné d’insolence, Bertrand [...]
Au cœur de l’hiver, un « festival des plaisirs et des spectacles des XVIIe et XVIIIe siècles » avec des pièces de Molière, de la musique, et des gourmandises.
En quête de raffinement, de convivialité, voire même d’un certain exotisme ? Ce festival est fait pour vous. Initié par Vincent Tavernier et sa Compagnie des Malins Plaisirs, il renoue avec l’esprit des fêtes nocturnes chères aux XVIIe et XVIIIe siècles, et célèbre un art de vivre festif mêlant aux créations théâtrales, lyriques ou chorégraphiques des plaisirs gustatifs à travers buffets glacés ou gourmandises chocolatées. Au programme trois pièces de Molière. Pour commencer, Vincent Tavernier vise à déployer toute la puissance dramatique des Fourberies de Scapin, et à révéler « l’épanouissement éblouissant » de Scapin. « Scapin appartient à la race des grands voraces, des génies créateurs » dit-il.
Mise en scène baroque
Laurent Cappe – interprète d’Argan – met en scène Le Malade imaginaire, sur une création musicale librement inspirée par la partition originale de Marc-Antoine Charpentier. Dans sa mise en scène des Femmes savantes, Jean-Denis Monory a voulu revenir à la pièce originale présentée en 1672 au Théâtre du Palais-Royal : à la lueur de cent quatre-vingts bougies, la gestuelle et la diction du XVIIe siècle, le son ancien des instruments « provoquent la surprise, forcent l’attention, affranchissent l’entendement ». A la tête de l’Ensemble Mare Nostrum, Andrea de Carlo fait entendre le splendide Stabat Mater de Pergolèse, avec Nora Tabbush (soprano) et Maria Irène Fantini (alto), ainsi que des œuvres de Scarlatti et Corelli.
Agnès Santi
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