Johanna Malangré a construit sa première saison à la tête de l’Orchestre de Picardie comme une succession de moments d’émerveillement, liant musique et nature : la forêt, l’eau, la lumière… Pour cette étape parisienne, elle dirige la Symphonie « pastorale » de Beethoven, exaltation romantique du contact de l’homme et de son environnement. Lui mettre en regard le Concerto pour violoncelle de Schumann est une excellente idée : conçu lui aussi d’un seul tenant en trois mouvements enchaînés, il place le soliste au cœur d’un orchestre qui n’avait sans doute jamais à ce point été pensé comme un écosystème. Le choix d’Ophélie Gaillard se révèle ici on ne peut plus judicieux, elle qui envisage l’interprétation des concertos dans l’esprit de la musique de chambre.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h. Tél. : 08 10 11 33 99.
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