Présenté cet hiver aux Hivernales, Kawa revient dans le cadre de l’opération 100% danse « Quand les régions s’en mêlent ». Un coup de cœur à ne pas manquer !
« Solo à deux », parce que porté par les deux chorégraphes Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou, mais également par la présence appuyée, tout au long du solo, du poète palestinien Mahmoud Darwich… Celui-ci, dans Mémoire pour l’oubli, dit son enfermement dans Beyrouth en feu, son attachement à sa patrie, sa vie… son café. Au milieu des tasses qui constituent le décor, Hafiz Dhaou propose une danse de la libération : d’abord perdu dans cet amoncellement d’objets qui pourraient être autant de ruines, il ose le frémissement, l’étirement, puis la spirale qui envahit tout son corps. Un acte fort que d’oser la danse du bassin, comme un affranchissement, une opposition, une résistance portés par ces artistes tunisiens, dont le travail se révèle à l’aune d’une actualité en mouvement.
Kawa, solo à deux d’Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek, du 10 au 23 juillet à 11h30, relâches les 13 et 18 juillet, au Théâtre des Hivernales, 18 rue Guillaume Puy. Tel : 04 90 82 33 12.