Ce qu’on ne peut pas dire
Monologue d’adieu en forme d’ode à la vie, le [...]
Thierry Lhermitte et Patrick Timsit sont Martin Schulse et Max Eisenstein : un duo fraternel dont l’amitié tourne au drame, sur fond tragique des errements politiques et moraux de la vieille Europe.
En 1938, dans le journal Story Magazine, l’Américaine Kathrine Kressmann Taylor publie un bref roman épistolaire au succès immédiat et retentissant. Elle raconte comment l’Histoire parvient à s’introduire dans l’amitié entre Martin Schulse, libéral allemand, et Max Eisenstein, juif américain, associés depuis des années dans une affaire fort prospère de vente de tableaux. Leur correspondance, commencée le 12 novembre 1932, s’achève le 3 mars 1934 : en moins de deux ans, la peste brune, qui crache ses premiers bacilles sur l’Allemagne, a raison de leur amitié. Le livre de Kressmann Taylor, bref et efficace, puisque le drame s’y joue en dix-neuf lettres, constitue une occasion d’adaptation théâtrale idéale. C’est au tour de Thierry Lhermitte et Patrick Timsit d’interpréter ce dialogue entre la veulerie assassine et la vengeance imparable.
Catherine Robert
Monologue d’adieu en forme d’ode à la vie, le [...]