Elle voudrait avoir une fin tragique, mais n’y arrive pas. Elle prolonge son adolescence, sa révolte, en ayant pleinement conscience que sa vie est un peu pathétique. Mais comment se résoudre à une vie rangée quand on est fasciné par les Sex Pistols, Jim Morrison et Joy Division ? « Pendant une heure, cette jeune femme dialogue avec ses idoles dépravées et magnifiques, avec la musique, le rock, avec l’alcool, avec ses amours ratées d’avance, explique la metteure en scène Marion Guerrero. Elle a pour seule compagnie un écran vidéo, miroir de ses pensées, de ses songes, camarade de jeu qui, parfois, lui pose une question, parfois la propulse dans un bar, une boîte de nuit, dans un train… » Placés face à la forêt de points d’interrogation qui peuplent la tête de ce personnage en souffrance, nous nous demandons, avec elle, ce que c’est que la vie, si la douleur est inhérente à l’existence…
Manuel Piolat Soleymat
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