Un travail avec une autre culture
Loïc Touzé fait partie de ces chorégraphes [...]
Le Cirque contemporain en France
Depuis 1997, le fondateur de la Compagnie Hendrick Van Der Zee (HVDZ) mêle théâtre, cirque, danse…, pour interroger la relation « art-population-société ».
« En 1997, j’ai eu la chance d’être choisi par le Centre National des Arts du Cirque pour faire la mise en scène du spectacle de sortie des étudiants de l’école. Je n’ai, depuis, jamais cessé de travailler avec des circassiens. J’ai découvert, par le cirque, une émotion que je n’ai retrouvée nulle part ailleurs. Sauf peut-être en musique. La relation qui m’unit à cette discipline est pérenne, fidèle, enthousiaste… A tous les stades de recherche de la compagnie HVDZ, nous invitons des artistes de cirque à nous rejoindre : pour le travail de plateau, mais aussi pour le travail que nous menons en co-construction avec, et pour, les habitants des quartiers populaires où nous réalisons ce que nous appelons nos Veillées.
Vertige et sensations
Pour certains spectacles, on est plus proche du théâtre, et pour d’autres, on est plus près du cirque et de la danse. Dans tous les cas de figures, c’est le corps qui est mis en valeur par le cirque et la danse. On n’arrive jamais à exprimer simplement par le théâtre le déséquilibre du corps, le vertige, les sensations que les spectateurs ressentent au travers de leur propre corps. Dans un cas comme dans l’autre, il faut faire en sorte qu’il y ait une communication, une correspondance entre les mots et les gestes, ou alors un anéantissement (si c’est cela qu’on cherche). Il faut toujours que les mots, l’acrobatie, le geste soient, les uns et les autres, indispensables. »
Propos recueillis par Manuel Piolat Soleymat
Aimer si fort… et La Brique en tournée.