Le Paradoxe de Georges de Yann Frisch
Maître du genre, Yann Frisch nous convie dans [...]
Focus -302-Le Théâtre de Suresnes garde le cap : une utopie en actes qui innove et s’offre à tous
Dada Masilo s’inspire du Sacre du Printemps et plonge dans ses racines tswanas pour crée un Sacrifice allègre puis déchirant, de toute beauté.
Dada Masilo a revisité Roméo et Juliette, Carmen, Le Lac des Cygnes ou Giselle. Elle s’empare aujourd’hui du Sacre du Printemps. Pour créer Le Sacrifice, elle s’inspire de Stravinski bien sûr mais aussi de Pina Bausch, sa chorégraphe préférée. Et elle puise dans son héritage culturel, revisitant les rites tswanas et fusionnant leurs danses à son afro-contemporain. Pas de cérémonie russe donc, ni d’aïeul, ni même de partition du génial musicien mais un rythme effréné, une fête virevoltante, puis une mise à mort déchirante.
Danseurs et musiciens fusionnent
Un plateau réunit quatre musiciens (qui sont aussi les compositeurs d’une belle partition) et dix danseurs. Après qu’une scène inaugurale a scellé les liens de la future sacrifiée (Dada Masilo elle-même) et de la chanteuse (sublime Ann Masina) les festivités font rage. Des danses rituelles à l’allégresse contagieuse s’enchaînent, les pieds martèlent le sol, les mains claquent, les corps chaloupent, les unissons sont ébouriffants. Fascinante, la chorégraphe sud-africaine ressemble à la plus pétillante des bailaoras. Puis, le groupe se disloque, les corps s’électrisent, se courbent, basculent inexorablement vers l’arrière, rompent. L’heure du sacrifice, cruel, est venue.
Delphine Baffour
à 20h30.
Tél : 01 46 97 98 10.
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