La Terrasse

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Lady Godiva et Dancing Parade

Lady Godiva et Dancing Parade - Critique sortie Classique / Opéra
© D. Picot l’accessoiLady Godiva, opéra pour un flipper.

Publié le 10 septembre 2011

Le Créa remet à l’affiche deux créations de 2003, dirigées par Didier Grojsman : Lady Godiva et Dancing Place.

« Le Créa permet la rencontre entre des jeunes de tous horizons. » Natalie Dessay
 
 
Qu’y a-t-il derrière la banalité quotidienne et désuète d’un flipper ? Dans le livret que Coralie Fayolle a écrit pour Lady Godiva, opéra pour un flipper, qui oscille et rebondit entre enquête policière et évocation féerique, c’est tout un monde fantastique qui se déploie, soumis au charme légendaire de Lady Godiva, la femme que le vainqueur de toutes les cibles peut seul, dit-on, voir danser. Coralie Fayolle, qui a souvent composé pour les voix d’enfants (Les Sales Mômes pour le Créa l’an dernier), a mis en musique cet opéra pour vingt-cinq chanteurs, inspiré d’une légende médiévale. Pour cette reprise de Lady Godiva, le metteur en scène François Berdeaux prolonge la transposition dans un Japon actuel et fantasmé : un monde peuplé de samouraïs, geishas, robots de l’espace et écolières en uniformes.

Chansons chorégraphiées
 
Autre reprise, celle de Dancing Palace. « J’avais eu, à l’époque, l’envie de placer toute une pléiade de chansons chorégraphiées dans le contexte léger et inspirant d’une répétition générale chaotique » explique Anne-Marie Gros, sa conceptrice. Emblématique du travail du Créa, le spectacle occupe la scène avec ses trente-six rôles (le « Chœur de scène » regroupant les jeunes chanteurs âgés de 11 à 17 ans) qui passent en revue l’ensemble des personnages de ce petit monde, du souffleur au machiniste en passant par l’ouvreuse ou l’accessoiriste. De courtes scènes font le lien entre les numéros chantés et dansés, qui revisitent le panorama de la chanson française (dans des arrangements de Bruno Perbost). En huit ans, l’équipe a d’ailleurs profondément renouvelé son répertoire ; comme le souligne Anne-Marie Gros, « les interprètes d’alors sont maintenant de beaux gaillards et ont laissé la place à une nouvelle génération de jeunes qui apportent leur pâte personnelle au propos ».

Jean-Guillaume Lebrun


Lady Godiva : les 2 et 3 novembre à 20h30, 
Dancing Palace : les 30 septembre et 1er octobre 
à 20h30, le 2 octobre à 15h. 
Représentations à l’Espace Jacques Prévert 
d’Aulnay-sous-Bois.

A propos de l'événement



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