Les horizons musicaux de Case Scaglione
Case Scaglione, directeur musical depuis [...]
Focus -336-L'orchestre national d'Île-de-France, l'excellence musicale pour tous
La violoncelliste Emmanuelle Bertrand partage son enthousiasme dans le travail avec l’Orchestre national d’Île-de-France, où elle est en résidence pour une deuxième saison.
« J’ai reçu comme un honneur la proposition d’être artiste en résidence dans un orchestre qui promeut un accès pour tous à l’excellence musicale, à la Philharmonie comme dans toute la région. Le programme que je donne en octuor de violoncelles réunit de grandes pages du répertoire et s’inscrit dans l’esprit des fêtes de fin d’année, avec des extraits de Carmen et Casse-Noisette, ou encore la Barcarolle des Contes d’Hoffmann. La formation chambriste permet d’approfondir la complicité avec les musiciens de l’orchestre. Quintettes met en regard le Quintette en ut majeur de Schubert, qui fait parfois résonner le quintette comme un seul instrument, et Falaises d’Édith Canat de Chizy, une partition que j’ai créée il y a vingt ans, et enregistrée avec les Ébène, où le violoncelle ajouté au quatuor est quasi concertant. De tous temps, les compositeurs ont défendu les œuvres de leur époque, et c’est de notre responsabilité que de continuer à les faire vivre au sein du répertoire, au-delà de la simple création.
Musique et force existentielle
L’an dernier, nous avons joué le Concerto de Schumann, dans l’orchestration de Chostakovitch. Cette saison, c’est le Concerto d’Elgar, que nous graverons ensuite pour Harmonia Mundi. Même si ce n’est pas l’œuvre que j’ai le plus interprétée dans ma carrière, je vis avec depuis mon enfance. C’est une pièce très virtuose. Pourtant, l’essentiel est au-delà. Elle fait partager une force existentielle, non seulement entre musiciens, mais aussi avec le public. À chaque concert, selon les salles et les acoustiques, ce sera une expérience différente. Nous terminerons la saison avec le Concerto n°1 de Saint-Saëns, dans un autre pan de la résidence artistique, l’académie d’orchestre, avec ses jeunes instrumentistes épaulés par les pupitres de l’Orchestre national d’Île-de-France, qui donnent une énergie particulière au concert. »
Propos recueillis par Gilles Charlassier
Octuor, les 9 et 13 décembre, le 12 avril.
Quintettes, le 7 mars.
Amours tragiques, du 20 au 28 mars.
Orchestre national d’Île-de-France
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