LES MUSICALES DU GOLFE
Neuf concerts de musique de chambre entre [...]
Le Festival joue la carte de l’éclectisme, du baroque au contemporain.
Après avoir longtemps été dirigé par l’agent Hervé Corre de Valmalete (qui y programmait nombre d’artistes de son « écurie »), les Flâneries de Reims ont depuis l’année dernière un nouveau directeur artistique : le pianiste Jean-Philippe Collard, d’origine champenoise. Ce dernier en profite pour s’y produire en récital et avec orchestre (les 3 et 8 juillet). Sa programmation affiche par ailleurs un éclectisme total. Musiques baroque, avec le Trio Dauphine (le 24 juin), l’Ensemble Correspondances (le 27 juin) ou encore La Risonanza (le 1er juillet), grandes œuvres sacrées à la Cathédrale ou à la Basilique Saint-Rémi (comme la Messa di Gloria de Puccini le 20 juin par l’Orchestre national d’Ile-de-France ou le Requiem de Mozart le 12 juillet par Laurence Equilbey et son nouvel ensemble Insula Orchestra) et même un peu de musique contemporaine (la Sequenza de Berio le 10 juillet par le flûtiste Matteo Cesari, ou une Bossa nova de Bedrossian le 11 juillet par l’accordéoniste Pascal Contet…). L’affiche fait également la part belle aux jeunes talents, comme le pianiste Lorenzo Soulès, dans Les Tableaux d’une exposition de Moussorgski (le 25 juin). Mais surtout, la bonne idée du Festival est de proposer trois versions différentes du Sacre du printemps de Stravinsky, dont on fête (on le rappelle au cas où vous seriez resté sur une île déserte ces derniers mois) le centenaire : sur instruments anciens, par Les Siècles et François-Xavier Roth, le 10 juillet, pour piano à quatre mains par Hugues Leclère et Wilhem Latchoumia le 15 juillet, et dans une version pour piano à rouleaux par Rex Lawson, le 23 juin. Comme il est d’usage aux Flâneries, nombre de concerts sont donnés en entrée libre (ou à tarif très doux).
A. Pecqueur
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