Festival de Sully-Loiret
Combo swing
Un petit bijou de swing contempo et d'électro-rococo où tout y est. Tout.
Combo swing
Un petit bijou de swing contempo et d'électro-rococo où tout y est. Tout.
S’étalant désormais au fil de la Loire et du département du Loiret, le festival de Sully se veut résolument éclectique.
La programmation de cette 34e édition passe allégrement du grand répertoire classique (Schubert et Mozart par Augustin Dumay le 9 juin) au jazz (Laurent Mignard Duke Orchestra le 14), et de l’interprétation baroque à la musique contemporaine. Visitant deux édifices remarquables du département, l’église Saint-Martin d’Amilly et l’abbatiale Notre-Dame de Beaugency, l’Ensemble Il Seminario Musicale de Gérard Lesne (le 15 juin) et les Arts florissants dirigés par Paul Agnew (le 22) interprètent respectivement les compositeurs de l’Europe baroque (de Luis de Narvaez à Marc-Antoine Charpentier et Henry Purcell) et Monteverdi (Madrigaux, Messe à six voix). En l’église Saint-Germain de Sully-sur-Loire, l’ensemble Les Folies françoises de Patrick Cohen-Akenine consacre quant à lui son concert du 23 juin à Bach (Suite pour orchestre n° 1, Cantates « Geist und Seele wird verwirret » et « Vergnügte Ruh’ »). Les récitals et concerts de musique de chambre offrent un contrepoint varié à ce volet de musique ancienne. Récent lauréat du Concours international de piano d’Orléans, le Grec Prodromos Symeonidis propose ainsi un récital impressionnant (le 10), alternant Beethoven et Hindemith, Ravel et Fauré, ainsi que deux contemporains : Tristan Murail et une création du pianiste lui-même. Même éclectisme avec le violoncelliste Xavier Gagnepain (Bach, Lutoslawski, Eötvös, Cassado) ou le Quatuor Rosamonde (Haydn, Dutilleux, Ravel), le 17 juin. En tout, seize concerts à suivre.