Elle partage le plateau des Doms avec la danseuse Kenza Deba (Junior Drickx) et la beatmaker Sara Machine. En compagnie de ses deux complices, Joëlle Sambi poursuit dans Angles Morts son travail sur l’abolition des frontières, la transgression des limites et la remise en cause des sociétés sexistes, racistes, homophobes dans lesquelles nous vivons. Née à Bruxelles en 1979, elle grandit à Kinshasa, avant de revenir en Belgique en 2001 pour étudier le journalisme. Elle se tourne ensuite vers la littérature et se consacre à l’écriture. Se voulant tout à la fois poétiques et politiques, ses textes revendiquent la possibilité d’un monde dans lequel nos divergences et nos oppositions pourraient être dépassées.
Comme un mantra
Cette militante des combats afro-féministes et lesbiens ne souhaite pas défendre une cause contre une autre, mais nous déplacer pour nous amener à « faire communauté ». À travers les énergies percutantes du slam, du krump et de l’électro, Angles Morts vise à éclairer certaines choses qui, même si elles nous échappent au premier regard, provoquent de la violence et du mal-être. « Je me décris comme une femme noire et lesbienne, déclare Joëlle Sambi, mais ce que je veux surtout proposer, c’est une forme de décentrement ». Un décentrement qui se déploie comme « une ritournelle, un mantra, une lutte en continu ».
Manuel Piolat Soleymat
à 20h. Relâche les 5, 12 et 19 juillet. Tél : 04 90 14 07 99.
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