Un plateau vide, comme pour mieux mettre en évidence la radicalité de la proposition. Quatre danseuses exposent leur danse. Deux d’entre elles, la chorégraphe et Valentine Nagata-Ramos, sont des breakeuses : rappelons que le break est la danse hip-hop qui se déploie principalement au sol, sur un mode particulièrement acrobatique. Les deux autres, Magali Duclos et Linda Hayford, sont des spécialistes du popping, la technique basée sur les isolations des différents segments du corps, et dont l’impact est produit par les contractions musculaires qui parcourent le corps du danseur avec une vertigineuse précision. Sans autre appui que ce bagage, les interprètes se livrent à une sorte de rituel : elles construisent ce que la chorégraphe appelle une « danse-modèle », pour mieux en sortir, dans un jeu de digressions libres. Une confrontation aux autres, au public – et à elles-mêmes.
Marie Chavanieux
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