Jusqu’à la Renaissance au moins, on considérait que la danse était fascinante parce qu’elle reproduisait, sur terre, quelque chose du « bal des astres » et des mouvements idéaux qui animaient la voûte céleste. Si l’on a aujourd’hui d’autres désirs vis-à-vis du corps dansant, la puissance imaginaire du ciel n’a pas disparu. Témoin Dévorer le ciel, de Danièle Desnoyers, qui se saisit du ciel comme d’une invitation à l’expansion, mais aussi à la porosité entre le corps et l’air qui l’entoure. « J’ai tout de suite eu l’instinct d’une œuvre de danse qui traiterait de l’avidité du corps dans l’espace et dans la rencontre avec l’autre […]. Le mouvement n’existe plus que par lui-même et pour lui-même », remarque alors la chorégraphe. La carte d’un ciel en mouvement, qui relie et pénètre les corps.
Marie Chavanieux
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