« Basketteuses de Bamako » : une création de Thomas Guérineau entre corps, sons et jongles.
Associant de manière organique les corps, les [...]
Avignon / 2025 - Entretien / Filipe Lourenço
Avant de s’atteler à une version pour le plateau de plus grand format, Filipe Lourenço crée Amazigh in situ, dans laquelle cinq danseurs et danseuses revisitent la danse traditionnelle Ahidous pratiquée dans le Moyen Atlas.
« Lorsque j’ai créé il y a quelques années Pulse(s), je retraversais pour la première fois différentes danses traditionnelles du Maghreb que j’avais pratiquées dans ma jeunesse. Depuis ce solo, je revisite dans chacune de mes pièces une danse traditionnelle particulière et ce qui l’entoure. Amazigh est la suite de ce cheminement. Je m’intéresse à la danse Ahidous, qui a la particularité d’être aussi chantée. Ses interprètes dansent, dessinent des figures géométriques et en même temps chantent voire jouent d’un instrument de musique. C’est le challenge pour moi dans ce spectacle : savoir comment les interprètes peuvent tout en dansant garder le souffle, le rythme qui donne le tempo à leur chant.
L’une des rares danses traditionnelles mixtes du Maghreb
Il y a très peu de danses traditionnelles du Maghreb où l’on peut voir des femmes à cause de la religion et du regard que portent sur elles les hommes dès qu’elles atteignent un âge mature. La danse Ahidous a cette autre particularité d’être mixte. Malgré tout, si dans quelques rares villages il existe des troupes où la parité est respectée, la plupart du temps il y a beaucoup d’hommes et très peu de femmes. Moi, pour toutes les danses auxquelles je m’intéresse, j’aime mettre en avant autant le féminin que le masculin. »
Propos recueillis par Delphine Baffour
à 10h. Tél. 04 90 87 46 81.
Plateau partagé réunissant trois extraits de spectacles.
Durée : 30 min.
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