Alfred Brendel et Daniel Barenboïm

Avant que cette trente-sixième saison parisienne de « Piano 4 étoiles » ne se
referme avec un récital de Maurizio Pollini le 18 juin, le Théâtre du Châtelet
convie coup sur coup deux autres monuments du piano. Alfred Brendel, pour son
récital du 29 mai, a choisi une promenade musicale viennoise entre Schubert (Impromptus
D. 935), Mozart (Sonate en ut mineur K. 457), Beethoven (Sonate
op. 110) et Haydn (Sonate en ut mineur n° 33) : toutes ?uvres de
maturité où les compositeurs se livrent avec profondeur et vivacité. Le
lendemain, Daniel Barenboïm parcourt les Années de pèlerinage de Liszt,
tout à la fois carnet de voyage et essai de virtuosité et de poétique musicale.
Il en extrait les Sonnets de Pétrarque 104 et 122, la « quasi una sonata »
Après une lecture de Dante et y ajoute quelques autres pièces et
transcriptions d’opéras.