Riccardo Muti dirige le Requiem de Verdi
À la tête de l’Orchestre national de France [...]
En quatre jours, la Philharmonie décline plus de huit siècles de musique chorale, de Machaut à Ohana.
L’ouverture du week-end, le 3 octobre, avec Simon-Pierre Bestion et La Tempête, est emblématique de ce dialogue entre les époques, avec une mise en regard du Moyen-Âge de la Messe de Notre-Dame de Machaut et de Cantigas d’Alphonse X le Sage avec la réinvention contemporaine de la forme par Ohana et une Messe de Stravinski. L’empreinte de la tradition chrétienne sur le répertoire choral s’illustre également dans la grande fresque du Requiem de Verdi, aux allures quasi opératiques, que dirige, le 4, Riccardo Muti avec l’Orchestre national de France. La clôture le 6 avec l’Orchestre de chambre de Paris sous la baguette de Masaaki Suzuki fait entendre, dans La Création de Haydn, l’un des meilleurs chœurs indépendants du moment, Aedes. Le 4, Klaus Mäkelä au violoncelle et les musiciens de l’Orchestre de Paris donnent un programme plus chambriste – Tchaïkovski, Arenski et Vaughan Williams. Le lendemain, l’Orchestre Pasdeloup propose quelques partitions avec chœurs pour le ballet, et Raphaël Pichon dirige avec l’Orchestre du Conservatoire l’incontournable Neuvième de Beethoven.
Gilles Charlassier
Tél. : 01 44 84 44 84.
À la tête de l’Orchestre national de France [...]
Sous la baguette d'Ariane Matiakh, [...]