Hélène Vincent considère cette pièce de l’auteur anglais Nicholas Wright comme une sorte de conte, « un pont entre deux lettres », la trame d’un moment inconnu de la vie du jeune Vincent. Tel un raccommodage de fiction sur un silence de la correspondance de Van Gogh avec son frère Théo. Soit l’histoire troublante d’un jeune homme en train de se détacher de l’univers familial, vibrant de désir et pétri de contradictions. En cet hiver 1873, Van Gogh est l’hôte d’une petite pension de famille de la banlieue londonienne. Il est l’un des cinq habitants de cette petite communauté, des co-locataires qui se rencontrent régulièrement dans la cuisine. La metteuse en scène s’attache à travers cette pièce du quotidien à l’histoire du désir d’aimer, du désir d’aller voir plus loin, plus loin entre les bras d’une femme, plus loin dans l’expérience de la découverte de soi et du monde. Sous les feux de la rampe, se cherche un jeune homme timide et solitaire dont le destin dans la peinture sera exceptionnel, faut-il le dire…
V. Hotte
Van Gogh à Londres
De Nicholas Wright, adaptation française Jean-Marie Besset, mise en scène d’Hélène Vincent, du mardi au samedi à 21H, matinées samedi et dimanche à 15H au Théâtre de L’Atelier, 1 place Charles Dullin 75018 Paris Tél : 01 46 06 49 24 www.theatre-atelier.com
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