Pontus Lidberg n’était pas revenu au Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis sa relecture de Giselle, en 2012. Cette saison, le directeur de la compagnie, Philippe Cohen, lui a offert une nouvelle création, sur une partition imposante : la Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach. John Neumeier, au Ballet de Hambourg, était l’un des rares chorégraphes à s’y être attaqué jusqu’ici. Son jeune successeur entend en tirer une version personnelle et abstraite pour vingt-et-un interprètes, soit presque l’intégralité des effectifs de la troupe genevoise.
A l’appui de la danse, un travail de vidéaste
Pour se mesurer à l’oratorio de Bach, chef-d’œuvre de la musique baroque, Pontus Lidberg a choisi de conjuguer ses deux passions : la danse et la vidéo. Auteur de plusieurs films de danse récompensés à l’international, il prépare pour Une autre passion des projections filmées qui se veulent autant de « peintures ». Elles viendront compléter une écriture chorégraphique fluide, nourrie par une carrière de danseur classique qui l’a amené en Norvège et, déjà, à Genève. Le spectacle sera donné sans orchestre, le chorégraphe ayant choisi un enregistrement des années 1970 dirigé par Karl Richter avec le Münchener Bach-Orchester. Une création d’envergure avant, peut-être, des projets français : Pontus Lidberg a déjà convaincu Aurélie Dupont, directrice du Ballet de l’Opéra de Paris, de jouer dans son prochain film.
Laura Cappelle
à 19h30 (sauf le 30), le dimanche à 15h. Tél. : + 41 22 322 50 50.
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