David Fray et Philippe Cassard

David Fray et Philippe Cassard sont associés à deux programmes monographiques qui semblent se faire écho. Au Théâtre des Champs-Élysées, David Fray est le soliste du Concerto pour piano n° 1, célèbre en son temps et aujourd’hui délaissé, et du Capriccio brillant pour piano et orchestre op. 22 de Mendelssohn, deux partitions de virtuosité d’un jeune compositeur au brio phénoménal. Au même programme, Douglas Boyd, directeur musical de l’OCP, dirige l’ouverture de La Belle Mélusine et la Symphonie n° 1 en ut mineur, autre page juvénile. Un mois plus tard, toujours Avenue Montaigne, la formation parisienne revient pour célébrer sous les doigts du pianiste (et chef) Philippe Cassard, un compositeur plus que cher au cœur de Mendelssohn, en interprétant les Concerto pour piano n° 14 en mi bémol majeur, n° 15 en si bémol majeur et n° 16 en ré majeur de Mozart, trois partitions composées la même année, en 1784.

J. Lukas