"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini
Accompagné du comédien et musicien Nicolas Ducron, Rachid Bouali nous parle de frontières, de murs, d’exils, de souffrances, d’humanité… C’est Sans laisser de trace : une « épopée de gens en péril ».
A l’origine de Sans laisser de trace, il y a deux histoires. L’histoire mythologique de Charon, qui avait pour mission de faire passer les défunts de l’autre côté du fleuve des enfers. L’histoire, réelle cette fois-ci, d’un voyageur clandestin ayant quitté Kaboul pour rejoindre sa sœur en Angleterre. « J’ai été très touché par sa traversée qui était plus de l’ordre d’une odyssée dantesque que d’un voyage de convenance », confie Rachid Bouali. Intimement concerné par les réalités humaines liées à la question de la migration, l’auteur, metteur en scène et comédien fait ici le récit d’expériences « de migrants, de passeurs, d’habitants qui ont vu se construire un camp de réfugiés devant chez eux ». Une façon « d’essayer de comprendre leurs conditions de vie pour mettre en avant leur humanité ».
Manuel Piolat Soleymat
à 13h25. Relâche les 10, 17 et 24 juillet. Tél. : 04 90 83 28 17.
Né de l’amour immense du pianiste classique [...]
