La sensuelle spiritualité du chant Soufi.
Pour le commun des mortels, Gilgamesh, héros de l’antique Mésopotamie, incarne la quête de l’immortalité. Pour les passionnés d’Avignon, il s’agit aussi d’un théâtre d’un peu moins de cent places qui cherche à décloisonner les a priori. Pour preuve, cette année encore, ils convient un rituel divin : le sama’, pratiqué dans les milieux esthètes du soufisme. De quoi s’agit-il ? D’un cri de l’âme, de chants d’extase, d’une poétique de la relation à l’autre, mise en musique. En un mot : de sensuelle spiritualité. Celle qui féconda tout un courant de pensée aux premières heures de l’islam, qui perdura au fil des siècles dans des confréries plus ou moins secrètes, où il s’agissait pour l’audience comme pour les interprètes, d’être à l’écoute et d’avoir l’oreille du Prophète.
Avignon Off. Le 19 juillet, de 20 h jusqu’à minuit, au Gilgamesh Théâtre. Tel. 04 90 25 63 48. Places : de 7 à 10 €.