Nicolas Joel a permis au public parisien de découvrir des chanteurs qui font les grands soirs de l’Opéra de Vienne ou de Berlin. Parmi ces voix solides et flexibles rompues au répertoire germanique, Ricarda Merbeth occupe une place de choix. Héroïne de Korngold, Strauss ou Wagner sur la grande scène de l’Opéra Bastille, elle offre enfin un récital de Lieder des mêmes compositeurs, ou presque, dans un programme original qui oscille entre l’expressionisme viennois et la nostalgie des formes plus traditionnelles, comme ces Walzer Lieder de Zemlinsky qui sont un hommage direct à Brahms. En privilégiant des mélodies de Schönberg, Webern et Schreker écrites tôt dans leur carrière, la soprano allemande montre leur modernité à une période encore portée par l’espoir.
A.T. Nguyen
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