A Quiet Place de Leonard Bernstein, mis en scène par Krzysztof Warlikowski et dirigé par Kent Nagano
Ce bel opéra de notre temps, ultime œuvre [...]
La grande pianiste russe raconte son amour de la musique avec une éblouissante sincérité.
Dès les premières notes de son nouveau disque dont elle fêtera la sortie, Salle Cortot, le 16 mars, Elena Rozanova nous entraîne dans un monde dont la sereine éloquence s’élève sans forfanterie emphatique jusqu’au drame. Jouer ainsi Marguerite au rouet ou la Sérénade de Schubert, lieder transcrits par Franz Liszt, dans la profondeur du clavier, avec un legato qui efface toute idée des marteaux est d’autant plus magnifique que le drame surgit de ce calme apparent quand elle attaque, le mot n’est pas trop fort, le tragique Roi des aulnes, en réussissant à calquer son phrasé sur les inflexions déchirantes de la voix humaine. Pari réussi pour la pianiste qui a voulu placer My Mother song book (Evidence Classics) sous la protection tutélaire de cette mère chanteuse avec qui elle a appris l’art d’accompagner. Rozanova a su agencer son récital pour raconter ainsi une histoire aux atmosphères contrastées… avant de nous porter le coup de grâce avec un Widmung de Schumann à faire pleurer les pierres.
Alain Lompech
à 20 heures. Tél : 01 48 31 24 50
Ce bel opéra de notre temps, ultime œuvre [...]
Dirigé par Case Scaglione, avec la pianiste [...]
Après Salzbourg, Sydney et New York, l’Opéra [...]