Le chorégraphe s’est appuyé sur l’histoire de Gilgamesh, représenté ici aux deux âges de sa vie. Celui-ci se remémore un épisode désastreux de sa propre épopée, qui a conduit au saccage d’une immense forêt de cèdres. De là, Akram Khan déploie sa virtuosité et ses images au service d’un propos sur les liens entre l’homme et la nature, et sur les dangers de son emprise sur l’écosystème. Ce spectacle, très dense, ne fait pourtant rien à l’économie : une scénographie imposante, une musique lancinante, des rituels chorégraphiques virtuoses, des personnages flamboyants, des langages corporels métissés… C’est un spectacle total qui s’offre au regard du spectateur, et qui donne une certaine vision de l’humanité, perdue entre le ciel et la terre. Les divinités sauront-elles déjouer l’inéluctable ?
N. Yokel
Le 16 mars 2022 à 20h30 et le 17 mars à 19h. Tél. : 04 50 33 44 11.
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