Orchestre Romantique Européen

« Aborder avec le romantisme le nouveau millénaire, c’est dire sa foi en
un avenir où le sentiment, l’émotion, le rêve, la passion puissent être un
contrepoids aux tensions de la vie moderne » affirme Lionel Stoléru, éminent
économiste et ancien ministre passé à la direction d’orchestre. À la tête de son
Orchestre Romantique Européen, il aborde aujourd’hui l’?uvre majeure et
dominante de la musique romantique en France : la Symphonie fantastique
de Berlioz. Une partition démesurée et échevelée, présentée lors de sa création
par le compositeur lui-même comme une ?uvre « à programme » : « Le
compositeur a eu pour but de développer, dans ce qu’elles ont de musical,
différentes situations de la vie d’un artiste. Le plan du drame instrumental,
privé du secours de la parole, a besoin d’être exposé » écrit Berlioz. Il
expose son programme dans un long texte distribué au public (« indispensable
à l’intelligence complète du plan dramatique de l’ouvrage ), décrivant,
mouvement après mouvement, les émotions et péripéties du héros de l’?uvre. Un
héros qui croise dès les premiers instants de la symphonie « une femme qui
réunit tous les charmes de l’être idéal »? Excellente idée : Lionel Stoleru
distribuera l’intégralité de ce texte au public de la Salle Gaveau. En première
partie de programme : l’Ouverture d’Oberon et le Concerto pour
clarinette n°1 en fa mineur (avec Florent Héau en soliste) de Weber.