MICHAEL LONSDALE ET NICOLAS CELORO
Un portrait de Franz Liszt, en notes et en [...]
Nikolaï Lugansky
Après l’annulation de son concert du 29 janvier dernier au Théâtre des
Champs-Élysées, le jeune pianiste russe défend un programme partagé entre
Beethoven, Ravel et Rachmaninov.
A tout juste trente ans, Nikolaï Lugansky est devenu l’un des pianistes
préférés du public parisien. Chacun de ses récitals est attendu comme la
nouvelle promesse d’une lecture limpide et charismatique de partitions majeures.
À l’heure de l’uniformisation générale des talents et des sonorités, il
s’inscrit de manière évidente, par sa puissance de jeu, sa grandeur expressive
et sa profondeur d’âme, sa pudeur aussi, dans la grande tradition de l’école
russe du piano. « Pour me connaître, il faut écouter la musique… Il y a des
choses qui n?appartiennent qu’à moi seul et que je ne confie qu’à ma musique »,
prévient-il. Pour ce nouveau rendez-vous élyséen, il fait miroiter toutes les
nuances de son extraordinaire palette sonore, dans la Sonate n° 14 «Clair de
lune» de Beethoven, Gaspard de la Nuit de Ravel et enfin les
Quatre Moments musicaux op. 16 et la Sonate n° 2 en si bémol mineur op.
36 de Rachmaninov. Réservation urgente et indispensable.
J. Lukas
Lundi 14 mai à 20h au Théâtre des Champs-Élysées. Tél. 01 49 52 50 50.
Places : 5 à 62 ?.
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