Michael Nagy, dont le talent s’affirme année après année sur les scènes internationales (il est actuellement Wolfram dans le Tannhäuser de Bayreuth), avoue une grande affinité avec la musique de Mahler. C’est dans le recueil du Knaben Wunderhorn, avec ses échos de guerres légendaires, qu’il puise l’idée centrale de ce récital évoquant la guerre et la paix, une riche thématique qu’il élargit aux lieder de Schubert, mais aussi Schoenberg, Eisler et, en intelligent contrepoint, à quelques « mélodies de guerre » de l’Américain Charles Ives, fasciné comme Mahler par les hymnes et les rythmes des armées.
J.-G. Lebrun
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