Quand toute la ville est sur le trottoir d’en face de Jean Cagnard, mise en scène Jean-Michel Rivinoff
Dans ce texte couronné du grand prix de [...]
Dans Loss, la perte est celle du jeune Rudy par ses proches. L’auteure, comédienne et metteure en scène Noëmie Ksicova y dit un deuil impossible, un deuil refusé.
Pourquoi Rudy, 17 ans, quitte-t-il un jour son cours d’anglais pour se jeter sous un train ? Telle n’est pas la question que se pose Noëmie Ksicova dans Loss. La mort, à Rudy, c’est son choix. Ce que creuse la directrice de la compagnie Ex Oblique, c’est plutôt la réaction des vivants. C’est la manière dont ils refusent la disparition de celui qu’ils aiment. Une manière très théâtrale : le déguisement, que Noëmie Ksicova assume elle-même dans le rôle de la petite amie. En plaçant le mort parmi les vivants, elle se met à contrecourant d’une société qui étouffe les sentiments intenses et donc la possibilité du tragique. Elle met tous les moyens du théâtre pour « ramener des héros, des héroïnes, grecques, mythologiques dans nos appartements d’aujourd’hui ». Dans le banal, elle va chercher le surhumain.
Anaïs Heluin
à 11h40. Relâche les 12, 19 et 26 juillet. Tel : 04 84 51 20 10.
Dans ce texte couronné du grand prix de [...]
Mis en scène par Bérangère Vantusso, quatre [...]