Quelque part sur le territoire de l’ex-Yougoslavie, une famille essaie de se reconstituer après les ravages de la guerre. Les parents cherchent la dépouille de leur fils pour lui donner une sépulture. Quant à leur fille, après avoir cherché à échapper à l’horreur en s’installant dans un pays occidental, elle se retrouve prise dans les filets d’un réseau de proxénètes… « Cette pièce de théâtre se veut un miroir lucide posé devant notre conscience européenne encore pleine de cicatrices, un avertissement que la sortie du tunnel est encore loin… » confie Matéi Visniec. Une pièce qui donne l’occasion aux membres de la compagnie Paradoxe(s) de réaffirmer le fondement de leurs engagements artistiques : parler à la fois d’eux-mêmes et du monde qui les entoure, se dévoiler tout en s’emparant d’une question afin de faire naître un regard, une poétique, une théâtralité.
Manuel Piolat Soleymat
Après Saudade-terres d’eau et Fragments du [...]
Avec autant d’impertinence que d’humour, la [...]
Les secondes se précipitent, crépitent sous [...]