Avec un verbe truculent et par le métissage entre les différents langages scéniques, Lazare retrace en trois volets l’itinéraire de Libellule, qui construit son adolescence dans une cité délaissée de banlieue. Dix ans après sa création, Lazare et Anne Baudoux (comédienne présente à l’origine) refont, avec de jeunes comédiens frais émoulus de l’école du TNS, la traversée du premier volet de cette trilogie théâtrale sur la mémoire collective refoulée. Le personnage de la mère de Libellule y évoque les massacres du 8 mai 1945 en Algérie et la disparition de son père, parti manifester ce jour-là dans la ville de Guelma. À la frontière de la veille et du sommeil, Libellule repeuple les souvenirs maternels : « autour de son lit (qu’il ne quitte plus) flotte la voie lactée, les morts bondissent, deviennent flammes, pensées dévorantes ».
Catherine Robert
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