Le sort de L’Arlésienne de Bizet est celui de nombre de partitions de musique de scène : souvent réduite à une suite symphonique, plus souvent encore ravalée, en bis d’un concert symphonique au rang de faire-valoir virtuose (la fameuse « Marche des rois »), on en oublie qu’elle fut à l’origine pleinement liée au projet dramatique d’Alphonse Daudet pour le Théâtre du Vaudeville. Ainsi, seize des vingt-sept numéros que compte la partition constituent des mélodrames – parfois très courts – où la déclamation est soulignée par la musique. C’est donc chacun à mi-chemin du théâtre et de la musique que se rencontrent ici Daniel Mesguich, récitant, et Jean-Claude Malgoire, à la tête de La Grande Écurie et la Chambre du Roy et des Musiciens du Paradis.
J.-G. Lebrun
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