Ils ont travaillé « sur la société capitaliste, ses rapports sociaux et les masques qu’elle produit ». « Ils », ce sont le metteur en scène Julien Villa et les six comédiens (Vincent Arot, Laurent Barbot, Nicolas Giret-Famin, Clémence Jeanguillaume, Amandine Pudlo, Noémie Zurletti) qui ont participé à l’écriture collective, au plateau, de J’ai dans mon cœur un General Motors. Une écriture qui nous plonge à la fin des années 1960, à Détroit, dans la famille de Berry Gordy, le fondateur du label de musique Motown. « Tous [les protagonistes] seront des masques de bouffons, explique Julien Villa : père, mère au foyer, petite fille obèse, grand-père dans un fauteuil en osier… Nous [jouons] la famille en tant que « lieu commun », c’est-à-dire lieu où tout le monde se trouve, se cache et se reconnaît. » En tant que « lieu commun », mais aussi que « morceau de nation ». Avec, pour dessein théâtral, la constitution d’une « farce moderne ».
Manuel Piolat Soleymat
Du mardi au vendredi à 20h, le samedi à 19h. Durée de la représentation : 2h. Tél. : 05 56 33 36 80. www.tnba.org
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