Georg Stangelberger et Bernard Calmel

Orchestrée par le chef de ch?ur et chef d’orchestre (et ténor) Francis
Bardot, la saison musicale de Levallois réserve de beaux moments aux mélomanes
suffisamment audacieux pour franchir la frontière du périphérique… Deux
programmes, aux antipodes l’un de l’autre, sont à remarquer en cette presque fin
de saison. D’abord, un concert « d’après Pâques » de cantates de Bach (dont la
« BWV 4 », Christ lag in Todesbanden de circonstance) dirigée par Georg
Stangelberger à la tête du Ch?ur d’Enfants d’Ile-de-France, du Ch?ur d’Hommes du
Jeune Ch?ur d’Ile-de-France et de l’Ensemble baroque de Levallois. Stangelberger
est l’actuel directeur du Phoenix boys choir dans l’Arizona et l’ancien chef
musical des Petits Chanteurs de Vienne. Deux semaines plus tard, c’est par une
autre cantate, signée par le compositeur contemporain Anthony Girard que
s’ouvrira le programme, complété par les Danses populaires roumaines de
Bartok, la Symphonie de Danses de Jean-Yves Daniel-Lesur (1908-2002),
?uvre oubliée créée par Pierre Dervaux en 1958, et enfin, des extraits de
l’opéra Maximilien Kolbe de Dominique Probst. Une ?uvre forte qui relate
l’histoire de ce franciscain sauvant un père de famille, à Auschwitz, en prenant
sa place dans une chambre à gaz? Bernard Calmel dirigera ce concert entouré du
Ch?ur d’Enfants d’Ile-de-France et de l’Ensemble Instrumental « A Ciel Ouvert ».

JL