Personnalités complexes et déchirées, Beethoven et Chostakovitch (parfois désigné comme le Beethoven du XXè siècle) ont en commun d’avoir excellé dans l’art symphonique où leur génie du son, leur capacité à construire de grandes architectures et leur fascinant sens de la pulsation rythmique font merveille et semblent, à un siècle d’écart, se répondre de manière troublante. Le chef autrichien Franz Welser-Möst, à la tête de son Cleveland Orchestra, illustre cette proximité entre les deux compositeurs en dirigeant, lors de deux concerts exceptionnels à Paris, Messe en ut de Beethoven et la Symphonie n° 6 de Chostakovitch (le 11) puis les Symphonie n° 4 de l’allemand et Symphonie n°8 du russe le lendemain…
J. Lukas
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