
Depuis les débuts d’anima motrix, en 1999, le metteur en scène Laurent Hatat navigue de textes classiques et textes contemporains pour mettre en lumière la violence des mécanismes de domination. Il est aujourd’hui rejoint à la direction de cette compagnie par Emma Gustafsson, qui fut danseuse et comédienne avant de se tourner vers la mise en scène. Ensemble — l’un depuis Lille, l’autre depuis Marseille — les deux artistes affirment un espace de création théâtral commun dans lequel le corps agit « comme un outil majeur de la vie et des émotions ».