
LE BANDONÉON FAIT TANGUER LES FAUBOURGS DE PARIS
Terre d’adoption des écrivains Borgès et Cortazar, porteurs dans leur ADN de l’identité tango, Paris s’est toujours fait l’écho de la bande-son des faubourgs de Buenos Aires. « Les poètes français ont influencé la thématique Tango », aime à préciser Juan José Mosalini. Le tutélaire bandonéoniste argentin a pour sa part écrit un nouveau chapitre, en créant un enseignement dédié à son instrument au conservatoire de Gennevilliers. Trente ans plus tard, l’expérience a fait école. Dans ces classes ont été formés des musiciens qui désormais réinventent à leur tour cette musique métisse par essence. C’est à cet état des lieux, plus prospectif que rétrospectif, que nous convie ce festival de tango, qui se déroulera du 16 au 19 mars.