Un élan vers la pratique artistique, qui touche surtout la jeunesse

Dès la 1^ère édition en 1999, le chorégraphe Pierre Doussaint menait des ateliers avec des classes du territoire. « Un travail sensible en relation avec la pièce jouée sur le plateau », précise Nicole Joulia, présidente de Scènes&Cinés. Cette relation spécifique entre l’œuvre et l’enfant, et entre l’enfant et l’artiste n’a jamais quitté l’esprit du festival. Au contraire, elle en constitue l’ADN. Cette année, pour le seul spectacle Cendrillon de Philippe Lafeuille, pas moins de 21 classes d’écoles élémentaires bénéficieront d’un atelier de 2h. La compagnie Grenade avec son Antipodes concernera quant à elle 8 classes de collège et 2 classes de lycée.

Une attention à la jeunesse

Ainsi, des ateliers sont proposés à toutes les écoles des six villes que couvre le festival, avec les équipes de Nathalie Pernette, Anton Lachky, Christina Towle, Marguerite Salvy ou les compagnies Kilombo et La Mondiale Générale. L’action culturelle touche aussi d’autres types de publics à travers d’autres temps de vie : c’est le cas du workshop danse de la compagnie Le Doux Supplice qui accompagne son incontournable spectacle En attendant le grand soir. Ou encore de La Colonie des Elancées, une expérience immersive pour 12 adolescents, qui les conduira d’Istres jusqu’au Festival d’Avignon.

Nathalie Yokel