« Symphonie fantastique » avec le chef Maxime Pascal

« Depuis sa fondation en 2008, Le Balcon a beaucoup évolué, avec l’exploration éclectique de différents répertoires : la musique mixte, avec électroacoustique, depuis les années 70 jusqu’aux créations d’aujourd’hui, mais aussi des œuvres allant de Monteverdi à Richard Strauss, ainsi que la comédie musicale… Nos effectifs sont également polyvalents. Ils vont de formations réduites, comme les concerts au Théâtre de l’Athénée, au cycle Licht de Stockhausen qui requiert 200, voire 300 interprètes. On ne s’interdit rien, avec toujours cette ambition de ne jamais refaire deux fois la même chose. Tous les spectacles du Balcon sont conçus sur mesure pour les lieux où l’on joue, pour les gens qui y travaillent et qui y vivent, ce qui nous amène à aller dans des directions multiples.

Toutes les facettes du Balcon

Notre tournée avec la réécriture de la Symphonie Fantastique par Arthur Lavandier est un exemple emblématique du travail de notre collectif. C’est pour nous un point de départ idéal pour aller à la rencontre de nouveaux auditeurs et explorer des choses avec eux, en fonction de leurs réactions. L’adaptation développe le potentiel contemporain et l’imaginaire électroacoustique contenus dans la partition romantique. Il y a une continuité entre les préoccupations de Berlioz et celles des compositeurs d’aujourd’hui. Pour les deux derniers mouvements, les musiciens du Balcon se mêlent à une formation locale. À la création, au Festival Berlioz en 2013, nous avions une fanfare de l’Isère. À la reprise, à Quimper, un bagad. À Points communs, il y aura un partenariat avec plusieurs ensembles amateurs invités. La Symphonie Fantastique est comme une carte de visite qui met en avant toutes les facettes du Balcon. »

Propos recueillis par Gilles Charlassier