Agathe Robert est responsable de la programmation et de la production de la Cité internationale de la langue française. Elle dévoile les différents événements qui prendront place, au château de Villers-Cotterêts, le samedi 11 octobre.
« Comme nous l’avons fait par le passé et comme nous le referons le 15 novembre avec Les Langues du dedans, ou encore le 13 décembre avec La Cité fait son cabaret !, la journée Les Langues qui s’échappent s’inscrit dans le cadre de programmations thématiques ayant pour objet de fouiller, à travers différents types de rendez-vous, des sujets liées à l’usage de la langue. Cela, en mêlant des disciplines de recherche comme la linguistique ou la psychanalyse à des propositions grand public qui parleront plus directement à toutes et tous. Cette journée du samedi 11 octobre sera l’occasion de comprendre comment l’usage de la langue peut venir tordre les normes établies, notamment par les principes de la grammaire. Ces échappées linguistiques peuvent aussi bien être le fait de démarches artistiques, de jeux que de surgissements de notre inconscient.
De vastes possibles pour s’intéresser à la langue
Les rendez-vous donnés aux publics vont d’un grand débat avec la psychanalyste Élisabeth Roudinesco, la linguiste Anne Abeillé et l’historienne de l’art Raphaëlle Hérout, à un concert de rock-punk du groupe Astéréotypie, en passant par une performance du Collectif Grand Magasin (ndlr, Grammaires étrangères) et un entretien avec Agnès Jaoui mené en public par les journalistes du Papotin. L’idée est d’investir tous les espaces de la Cité — que ce soit l’auditorium, la cour du jeu de paume, le parc ou d’autres salles du château — en variant les approches de découverte et de discussion. Cette journée vise à élargir les possibles qui permettent de s’intéresser à notre langue. Elle représente exactement la façon dont a été imaginé le projet de la Cité internationale de langue française. »
Manuel Piolat Soleymat
