« La Serva amorosa » avec Isabelle Carré dans la mise en scène de Catherine Hiegel
Au sein d’une troupe de onze interprètes, [...]
Focus -332-Le Festival d’Anjou célèbre sa 75ème édition, contre vents et marées…
Seul sur scène, Théo Askolovitch raconte avec humour le quotidien d’un jeune homme touché par un cancer. Quand l’espoir et la vie l’emportent sur la maladie.
« J’ai commencé à écrire 66 jours pendant l’épidémie de Covid, lors du premier confinement, en 2020. Il s’agit de mon premier texte. Avant cela, je n’avais pas de prétention d’auteur. J’étais simplement acteur. Dans ma famille, tout le monde écrit, je voulais me démarquer. Mais en 2018, j’ai eu un cancer des testicules. Après les traitements, j’ai repris le cours de ma vie, sachant que je parlerai un jour de cette période de mon existence. Et puis, l’enfermement du confinement m’a rappelé l’hôpital, même s’il y avait quelque chose de joyeux. Car cette fois-là le temps ne s’arrêtait pas que pour moi. Je me suis alors mis à écrire mes souvenirs, chaque soir. J’ai senti qu’il se passait quelque chose, une forme de dramaturgie était en train de naître.
Un hymne à la vie
J’ai rajouté de l’humour à ce que j’écrivais, pour mettre de la distance, tout en restant le plus profondément sincère. 66 jours se déroule durant la coupe du monde de 2018. C’est l’histoire d’un jeune homme qui raconte ce qui lui arrive : depuis le jour où on lui annonce qu’il est malade, jusqu’à sa rémission, après son traitement. Mais tout cela n’est qu’un cadre. En réalité, le spectacle parle des passions, de la vie qui se met entre parenthèse, de la relation que l’on entretient avec les siens, avec sa famille, de l’espoir, du rapport à la mort… Finalement, davantage que la maladie, 66 jours raconte toutes ces choses. Il s’agit avant tout d’un hymne à la vie. »
Manuel Piolat Soleymat
à 20h30.
Festival d’Anjou
Anjou Théâtre
49 Boulevard du Roi René, 49000 Angers
Tél. : 02 41 88 14 14.
Au sein d’une troupe de onze interprètes, [...]
Directeur artistique du Festival d’Anjou [...]