Vienne 1913 d’après Alain Didier-Weill, mise en scène Jean-Luc Palliès
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Théâtre - Gros Plan /Avignon Off 2021
Pour sa 39e édition, le festival Le Totem a concocté 14 propositions jeune public qui croisent les disciplines et privilégient les formes contemporaines.
Ne vous avisez pas de réserver un spectacle de Totem par internet : si l’équipe du festival privilégie le téléphone, c’est parce qu’elle met un point d’honneur à conseiller les familles. Depuis sa création, l’association L’Éveil artistique d’Avignon, devenue scène conventionnée pour le jeune public en 2014, offre en effet aux enfants et aux adultes qui les accompagnent des rendez-vous artistiques de haut niveau et un accompagnement de qualité durant le mois de juillet. Moment phare et emblématique de sa saison, le festival, nouvellement baptisé « Totem », invite cette année 14 compagnies. Si 13 d’entre elles étaient déjà programmées l’an dernier lors du festival annulé en raison de la crise sanitaire, leurs spectacles n’en sont pas moins des créations inédites ou très récentes.
Le thème du genre ou de la différence
De cette 39e édition émerge particulièrement le thème du genre ou de la différence. Ainsi, La Princesse qui n’aimait pas… de Barbaque compagnie, revisite les contes de fées en racontant l’histoire d’une princesse très peu portée sur les garçons, princes charmants ou non, tandis qu’À l’envers à l’endroit, de la compagnie suisse La Bocca della luna, réécrit le conte de Blanche-Neige en inversant les rôles. Les disciplines, toutes représentées – marionnette, théâtre d’objet, musique, danse, théâtre – sont souvent croisées, avec une tendance forte aux arts visuels, que ce soit pour Dadaaa Duo, où une danseuse-marionnettiste et un contre-ténor nous entraînent dans le mouvement dadaïste, ou pour Click ! qui associe vidéo, animation et théâtre. Lumière ! So jazz se partage quant à lui entre musique et danse pour un spectacle particulièrement centré sur le rythme alors que le théâtre d’objet se déploie de façon ingénieuse avec la compagnie Toutito Teatro pour Dans les jupes de ma mère, où les comédiens portent des costumes qui contiennent tous les objets qu’ils vont manipuler. Si le festival s’adresse en priorité à la petite enfance (à partir de 18 mois) et au primaire-début du collège, les grilles de lecture des spectacles sont suffisamment fines pour que les adolescents et adultes y trouvent aussi leur compte. Sans oublier les bords de scène ou stages qui ponctuent le festival pour favoriser les rencontres.
Isabelle Stibbe
Relâche les dimanches 11, 18 et 25 juillet. Tél. : 04 90 85 59 55.
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