La Chaise Dieu
Niché en l'abbatiale Saint-Robert (xive [...]
Suite et fin en apothéose avec deux concerts de clôture consacrés au génial oratorio Elias, œuvre testamentaire de Mendelssohn les 26 et 27 juin.
Après les audaces de ses deux créations d’ouverture signées Kaija Saariaho et Ibrahim Maalouf, le festival de Saint-Denis livre tout au long du mois de juin le cœur même de son prestigieux programme, dont le répertoire est, comme le rappelle sa directrice Nathalie Rappaport, « pensé en fonction de la Basilique qui l’accueille ». dans ce cadre grandiose et fascinant qui à lui seul vaut le (court) voyage à Saint-Denis, les grandes affiches ne manquent pas, en compagnie d’interprètes auxquels le festival voue souvent une vraie fidélité : l’Orchestre National de France joue les 5 et 6 juin la Symphonie « Résurrection » de Mahler (direction James Gaffigan) et Elias de Mendelssohn sous la direction de Daniele Gatti en clôture (les 26 et 27) ; Myung-Whun Chung sera aux commandes de son Orchestre Philharmonique de Radio France dans Brahms (Symphonie n°4) et Mendelssohn (Concerto pour violon), avec la magnifique Julia Fischer en soliste le 19 juin, que l’on retrouvera aussi en toute modestie au sein d’un quatuor à cordes le 7 juin ; Enrique Mazzola au pupitre de l’Orchestre National d’Île-de-France exaltera l’inspiration désespérée de la Symphonie n°6 « Pathétique » de Tchaïkovski (le 17 juin) ; sans oublier la pétillante et brillante soprano Julia Fuchs (voir notre entretien) dans un programme intitulé « De quoi j’ai l’air ? » de Mozart à Gershwin (le 22 juin). Renaud Capuçon, les Cris de Paris, Accentus, les sœurs Khatia et Gvantsa Buniatishvili, l’Orchestre de Chambre de Paris et l’Ensemble Pygmalion sont aussi au générique de cette édition 2014 du plus prestigieux des festivals franciliens.
J. Lukas
Jusqu’au 27 juin. Tél. 01 48 13 06 07.
Niché en l'abbatiale Saint-Robert (xive [...]