La journée du samedi 21 septembre est emblématique d’une lecture très pointue de l’histoire de la musique, mais sans aridité aucune, toute dévolue au plaisir des œuvres. Il s’agit ici de parcourir le XVIIIe siècle européen – entre Bach, Telemann, leurs contemporains et héritiers – et d’évoquer en parallèle les innovations instrumentales de l’époque. On entendra ainsi sous les doigts d’Artem Belogurov, Aurélien Delage, Philippe Grisvard et Jean-Luc Ho (dans l’Offrande musicale de Bach) des copies d’instruments anciens : un pianoforte Silbermann (tel que Bach le joua à la Cour de Prusse) et surtout un clavecin du facteur hanovrien Vater, installé à Paris dès 1715, où Telemann le rencontra. Les instruments d’époque – pianos Conrad Graf de 1830 et Streicher de 1837 et 1847 – seront également au rendez-vous pour célébrer la poésie de Schumann le 28 septembre : sa musique de chambre (avec le pianiste Edoardo Torbianelli et l’ensemble I Giardini), ses airs, lieder et mélodrame (par Laura Fernandez Granero et le Marie Soldat Ensemble), ses textes aussi (par la comédienne Sophie Lannay avec le pianiste Paulo Meirelles). Autres temps forts : une exploration des chants mozarabes (XVe siècle) par l’ensemble Organum (22 septembre), Platée de Rameau dirigé par Alexis Kossenko (29 septembre), une « Nuit de la mélodie et du lied » par les lauréats de l’Académie Orsay-Royaumont (5 octobre).
Jean-Guillaume Lebrun
Tél. : 01 30 35 58 00.
Conjuguant film documentaire et théâtre, [...]
Un piano, quelques miroirs, une cigogne [...]
De nouveaux rendez-vous chambristes aux [...]