Il n’aura même pas fallu les trois pièces créées au titre de sa compagnie (Más Allá del Tiempo, Asymetrias, et El alba del ultimo dia) pour comprendre l’originalité et l’importance de la démarche d’Andrés Marín. Un corps taillé dans la beauté fière des danseurs de flamenco, certes, mais une intériorité et une sobriété qui dépouillent son art des excès et des débordements de la séduction. Sa façon de faire flirte avec l’abstraction, l’épure et la ligne géométrique tout en conservant intacte la beauté du geste. Son dernier spectacle El alba del ultimo dia repose sur l’histoire de l’Espagne et des derniers cafés cantantes à Grenade, Séville et Málaga dans le tumulte de l’année 36. Trois atmosphères, trois façons de voir la vie et d’être flamenco. Le chorégraphe a trouvé là une belle occasion de puiser aux sources du flamenco tout en s’appuyant sur l’exploration contemporaine des ambiances qu’il traverse.
N. Yokel
El alba del ultimo dia d’Andrés Marín, du 4 au 6 octobre à 20h30 à la maison des Arts de Créteil, place Salvador Allende, 94000 Créteil. Tel : 01 45 13 19 19.
Plus de dix ans que l’association Sobanova [...]
Après une première édition l’an passé, le [...]
À l’occasion du festival Le Châtelet fait son [...]