Il est toujours délicat d’appliquer à un art des visions venues d’un autre. Debussy fut-il impressionniste comme l’était Monet ? En tout cas, on trouve dans l’œuvre du compositeur, comme dans celle du peintre, le désir de faire émerger les émotions du moment, mouvements et jeux d’ombres ; et nombre de titres des Préludes de l’un pourraient servir de titre aux tableaux de l’autre. Il suffira, pour s’en faire une idée, de descendre, depuis les salles des impressionnistes, vers l’auditorium du Musée d’Orsay. Le cycle « Debussy en liberté » donne à entendre nombre de ces « peintures pour l’oreille » : beaucoup de piano (Abdel Rahman El Bacha, Tanguy de Williencourt, Philippe Cassard), de la musique de chambre, de la poésie chantée (Sandrine Piau, Jennifer Tani, Stéphanie d’Oustrac) et un choix intelligent des influences, des contemporains et d’éventuels héritiers du compositeur du Prélude à l’après-midi d’un faune.
Jean-Guillaume Lebrun
Les 1er février, 22 mars et 17 mai à 20h, les 6 février, 6, 13, 27 mars, 10 avril et 15 mai à 12h30. Tél : 01 40 49 48 14.
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