C’est la Faute à Le Corbusier

Années 60 : des centaines de milliers de logements sont construits à la périphérie des villes. Ces grands ensembles, vite qualifiés de “cités dortoirs“, ont été associés à des problèmes bien connus et non résolus… La faute à qui ? Réponse argumentée et enjouée dans cette pétillante comédie urbaine, qui orchestre les débats à diverses échelles. Deux architectes candidats à la réhabilitation d’un quartier visitent un local au pied d’une tour, où des musiciens répètent et où la fille du gardien brésilien projette un documentaire en forme de portraits d’une douzaine d’habitants. « Gentiment » séquestrés, ils entament le dialogue. Foisonnement de points de vue, entrelacement entre réel et fiction, partage de réflexions et d’émotions, optimisme et rêve d’une société où le vivre ensemble n’est somme toute pas si compliqué à mettre en œuvre. Une pièce d’une brûlante actualité qui s’accroche au vécu plus qu’à sa médiatisation.

Agnès Santi